Par l’excès de stress prolongé, le corps s’abîme. Au fil du temps, le corps n’en peut plus. À cet effet, l’individu n’arrive plus à récupérer et à assumer ses tâches de la vie courante. Pascale Debliquy, consultante experte en burn out au Centre Psyché, fournit les explications clés pour comprendre le burn out et s’en sortir.

Qu’est-ce que le burn out ?

Par définition, le burn out est un état d’épuisement profond. Souvent corrélé avec un épuisement professionnel, ce syndrome désigne un ensemble de symptômes caractérisés par l’épuisement des ressources physiques, mentales et émotionnelles, en réponse à un stress émotionnel chronique et répétitif. 

Par conséquent, l’usure et l’épuisement de l’individu surviennent à la suite d’une période durant laquelle l’énergie et les ressources du corps sont sollicitées, sans faculté de récupération. Dès lors, l’individu craque et ressent de multiples symptômes qui se manifestent brutalement. Pour autant, les dégâts à l’intérieur étaient là bien avant l’état de saturation du corps.

En d’autres termes, le burn out est un état d’épuisement profond qui s’accompagne d’une série de symptômes physiques et psychiques. Nombreux sont ceux qui pensent que le burn out est une maladie de l’humeur, une sorte de dépression. Ce n’est pas exact. En quelque sorte, le burn out est une maladie de l’énergie et reste une maladie physique avant tout. 

Tel que le monoxyde de carbone, le burn out est un syndrome qui s’installe en silence et commence à faire des dégâts. Le plus souvent, la personne s’en rend compte lorsqu’elle craque. Avant ce constat, cette dernière est fréquemment dans le déni. D’autant qu’elle n’accepte pas la réalité et souhaite à tout prix continuer sans rien changer. Toutefois, lorsque le corps lâche, cette personne est confrontée brutalement à l’évidence de ne plus avoir le choix.

Le confinement : l’événement qui accroît les facteurs de stress

À l’échelle mondiale, la situation générée par le confinement renforce les risques de déséquilibre. Du climat anxiogène ambiant à l’insécurité de l’avenir, en passant par une charge de travail fortement augmentée pour certains, une disparition des limites entre la vie professionnelle et privée suite au télétravail, sont autant de facteurs créateurs de tensions internes. 

D’autre part, les ressources positives des moments de détente en famille et entre amis, les activités sportives et culturelles en groupe disparaissent. En l’occurrence, ce déséquilibre qui s’installe dans la durée augmente les risques d’épuisement et de burn out. 

Et ce, dans toutes les couches de la population, y compris les plus jeunes. Au sein du Centre Psyché, ce constat est d’autant plus avéré lors des consultations pratiquées par l’équipe pluridisciplinaire.

Burn out : un peu d’histoire pour comprendre l’origine de ce syndrome

À l’origine, le terme “burn out” est inventé par le psychiatre Herbert J. Freudenberger en 1975 pour décrire l’état d’épuisement physique, mental et professionnel observé auprès de professionnels de la santé mentale. D’ailleurs, Herbert J. évoque que “les personnes sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles”. 

Sur la base de ce constat, ce psychiatre choisit le terme burn out pour imager la personne totalement brûlée et consumée dans son for intérieur. À titre d’exemple, le corps est comparable à une maison. Suite à un incendie qui détruit tout à l’intérieur, la façade reste intacte. 

Pour pouvoir à nouveau fonctionner, il va falloir réparer tout ce qui est cassé, nettoyer et repeindre les murs. De toute évidence, cela prend du temps. Par ailleurs, il s’agit d’une étape particulièrement difficile pour les individus en burn out. 

En fin de compte, ces personnes se sentent dévastées à l’intérieur et n’arrivent plus à assumer leur vie quotidienne, à se lever le matin, à remplir leur rôle de maman, de papa, de conjoint ou de travailleur. Vu de l’extérieur, l’individu paraît en forme. Le paradoxe est que l’individu est fondamentalement malade, alors que rien n’est visible au regard de l’entourage.

Burn out et dépression : 2 maladies à ne pas confondre

Globalement, le burn out est une maladie de l’énergie alors que la dépression est une maladie de l’humeur. Au cours d’un burn out, il devient difficile de se lever le matin et de se mettre en mouvement. Pourtant, la personne peut ne pas avoir envie de pleurer. 

Durant une dépression, la personne se sent triste, perd l’envie de faire les choses, parfois jusqu’à l’envie de vivre. En situation de burn out, l’individu a toujours envie de faire plein de choses. Dans ce contexte, c’est le corps qui ne répond plus, qui ne veut plus. La plupart du temps, le burn out est souvent lié à la vie professionnelle, mais pas que, tandis que la dépression affecte tous les domaines de la vie.

Objectivement, le burn out ne doit donc pas être soigné comme une dépression. D’autant que les antidépresseurs sont souvent contre-indiqués, à l’exception des cas où le burn out s’accompagne d’une dépression. Dans tous les cas, il peut exister un lien entre ces 2 maladies

  • La dépression peut faciliter la survenue du burn out.
  • Le burn out peut s’aggraver au cours d’une dépression.

Comment survient le burn out ?

Dans le principe, l’individu ne bascule pas dans le burn out du jour au lendemain. C’est un mal qui s’installe progressivement, un processus lent et sournois qui émerge au cours 4 phases successives :

Phase 1 du burn out : la plus confortable grâce à la montée d’adrénaline

En premier lieu, la personne est pleine d’enthousiasme, d’ambition et d’implication. C’est la phase 1. On se sent engagé à 100% dans sa vie et au travail, soucieux de délivrer un travail de qualité. La personne souhaite tout bien faire, consciencieusement. 

Bien sûr, la personne est sous pression et cela consomme beaucoup d’énergie. Toutefois, elle ne s’en soucie pas. Grâce à l’adrénaline, elle se sent invincible et n’est pas consciente d’avoir des limites. Globalement, la personne se sent bien durant cette première phase.

Phase 2 du burn out : toujours plus vite et encore plus loin

Au premier abord, la phase 2 du burn out correspond à la période de surengagement. Durant ce laps de temps, l’individu en fait trop et commence à fatiguer. Au plaisir commence à se mêler de l’anxiété. La personne aurait besoin de repos et de détente. Restant sur sa lancée et tellement prise par son mode de fonctionnement, elle ne change rien et continue. Dès lors, des symptômes commencent alors à apparaître : 

  • Douleurs : mal de dos, maux de tête,… 
  • Troubles digestifs, 
  • Difficultés à l’endormissement, 
  • Problèmes de peau, 
  • Changements d’humeur,…

Cependant, la personne ne relie pas naturellement ses douleurs à son excès de travail et de stress. Ainsi, elle ferme les yeux et les oreilles. Elle continue et s’acharne. Elle travaille de plus en plus dur en se disant que sinon, elle n’y arrivera pas. 

La personne se sent de plus en plus fatiguée, frustrée et irritée. Elle essaie de garder le contrôle, ce qui consomme de plus en plus d’énergie. Les symptômes se multiplient et se renforcent. Des troubles cognitifs apparaissent : 

  • Oubli des clés de voiture sur le contact, 
  • Porte du frigo laissée grande ouverte, 
  • Descendre à la cave et, en y arrivant, ne plus savoir pourquoi on est descendu,
  • Visualisation insupportable d’un écran,
  • Difficultés de concentration.

Durant cette seconde phase, la personne commence alors à ne plus avoir envie. Tout devient de plus en plus difficile. Des troubles de l’humeur apparaissent également. Ce qui est terrible est qu’à ce stade, la personne est encore bien souvent dans le déni. 

Elle est enfermée dans une spirale négative. Ses comportements changent. Son entourage souvent s’en rend compte avant elle. Elle n’a plus d’énergie. Elle est prête à s’effondrer mais elle tient encore debout, alors elle continue. 

Phase 3 du burn out : le stade du processus qui mène à l’épuisement

Au stade de la phase 3 du burn out, il est encore temps d’agir, de ralentir, de se faire aider, d’éviter de franchir l’étape suivante, la plus grave, la phase 4, le stade ultime, celui de la chute et de l’effondrement. D’une manière ou d’une autre, le corps dit stop, n’en peux plus et ne va pas plus loin.

Phase 4 : l’étape ultime du burn out

Un beau matin, certaines personnes n’arrivent pas à se lever. D’autres fondent en larmes en pleine réunion ou craquent suite à un choc émotionnel ou physique, qui rompt l’élastique intérieur trop tendu. Et là, le burn out est avéré et installé. À partir de la phase 4, il faut alors des mois, voire des années, pour réparer tout ce qui a été détruit à l’intérieur.

Comment survient le burn out ?

Généralement, le phénomène du burn out survient lorsque le stress généré par l’hyperactivité et l’hyperstimulation pendant des années, sans que la possibilité soit donnée à l’organisme de récupérer et que toutes les ressources de la personne sont épuisées. 

En somme, c’est comme si la batterie d’une voiture se vide progressivement sans jamais se régénérer complètement. Un jour, la batterie est vide et la machine s’arrête. Dans cet ordre d’idées, il est important de comprendre 2 choses : 

  • Le corps humain est programmé depuis la nuit des temps pour faire face au stress. Face à un mammouth ou à un autre grand danger, l’instinct de l’humain préhistorique déclenche un mécanisme de survie : un stress instantané, qui le pousse à lutter ou à fuir. Tout l’organisme se mobilise pour lui permettre d’échapper au danger. 
  • Ensuite, lorsqu’il parvient à échapper au mammouth, l’individu retourne cueillir des baies et s’assoit près du feu. À cet instant, sa tension intérieure redescend. 

Dans cette optique, le stress est utile, puisqu’il permet de mobiliser l’énergie du corps pour faire face aux dangers. Il n’empêche qu’il est indispensable que ce stress soit limité dans le temps et suivi d’une phase de récupération.

Quelles sont les conséquences de la société actuelle sur l’individu ?

Aujourd’hui, la vie moderne n’expose plus les personnes aux périls préhistoriques. Néanmoins, chacun réagit encore ainsi face à certaines menaces, réelles ou imaginaires. En effet, l’individu est soumis en permanence à une série de facteurs de stress. Face au stress, le corps réagit comme celui de nos ancêtres. 

Un certain nombre de processus physiologiques s’enclenchent automatiquement et instinctivement pour nous permettre de faire face au danger. Par extension, le stress stimule la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, une hormone dont l’action peut, à la longue, nuire au fonctionnement du cerveau et détraquer l’organisme en provoquant diverses maladies, parfois graves.

Burn out et stress de la vie quotidienne : comment faire face ?

Dans le cadre de la société actuelle, le problème est que la personne ne laisse plus la tension redescendre et que l’organisme reste en tension permanente, au lieu de récupérer et de se régénérer. Du coup, ce stress permanent crée des dégâts dans le corps. 

Du temps de nos ancêtres, la menace était externe. Le mammouth arrivait, puis repartait. La source de stress disparaissait d’elle-même. Aujourd’hui, les facteurs de stress sont davantage internes. Quant à leur origine, cette dernière est essentiellement subjective et cognitive. 

L’individu est stressé notamment par peur de se tromper, de ne pas y arriver, par le regret d’avoir fait, ou de ne pas avoir fait, ceci ou cela, ou encore par crainte d’attraper le Covid-19. Concrètement, l’individu regrette le passé et a peur de l’avenir. Dans bon nombre de cas, voici autant de pensées qui créent le stress. 

Dans 90% des cas, des études démontrent que dans la vie moderne actuelle et en temps de paix, il est impossible d’identifier de causes externes réelles au stress. Il est important de prendre conscience de cela, et de la nécessité d’apprendre à gérer son stress, à se relaxer et se reposer. Il s’agit même d’une importance vitale. Mieux prévenir que guérir.

Tout le monde risque-t-il de faire un burn out ?

Non, et fort heureusement. Bien que toutes les personnes stressées ne succombent pas au burn out, le stress crée néanmoins des dégâts à l’ensemble des individus. Ces dégâts peuvent se manifester sous différentes formes. Certains développent un ulcère à l’estomac. D’autres font un infarctus ou souffrent d’autres pathologies. D’où, je le répète, la nécessité de prendre conscience de son stress et de mettre en place des mesures pour mieux le gérer.

Pour aller plus loin, il existe un profil type de personnes à risque de burn out. Ce sont des personnes très investies dans ce qu’elles font, enthousiastes, volontaires et perfectionnistes. Souvent, ces personnes parviennent difficilement à dire non, à mettre des limites. En outre, elles accordent davantage d’importance aux autres qu’à elles-mêmes. 

Pour cette raison, il est particulièrement douloureux pour ces personnes de recevoir des autres un regard négatif ou de se voir taxer de paresseuses ou de profiteuses. Croyez-moi, les personnes qui font de vrais burn outs n’ont qu‘une seule envie : pouvoir fonctionner de nouveau et retravailler comme avant.

Il y a énormément de souffrance dans le burn out

Quand le burn out survient, la personne ne comprend pas ce qui lui arrive. C’est comme si elle avait cru être invincible. On a tellement l’impression de bien fonctionner qu’on ne peut pas croire qu’on est dans le faux. 

La volonté de bien travailler, de faire tout au mieux et d’assumer est tellement forte qu’on ne se rend pas compte qu’en réalité, le corps souffre, qu’on se fait beaucoup de tort et qu’on s’abîme. Alors, le choc est brutal et traumatisant. Il y a une véritable rupture identitaire. 

Suite à cette prise de conscience, la personne d’hier n’existe plus aujourd’hui. La machine est cassée. Plus jamais elle ne pourra fonctionner comme avant. C’est terriblement angoissant. Lorsque le corps perd son mode de fonctionnement, la personne perd aussi son identité, ne sait plus qui elle est, ni ce qu’elle sera après cette épreuve. Il peut en résulter un réel traumatisme.

Comment s’explique l’épidémie actuelle de burn out ?

Le burn out est multifactoriel. Plusieurs causes peuvent en être à l’origine. Certaines sont liées à l’évolution du monde du travail. Quelques-unes sont liées à l’évolution de la société alors que d’autres sont dues à la façon de vivre actuelle. 

C’est un fait, beaucoup de choses ont changé. Au niveau du travail, une évolution est constatée ces dernières années. La pression sur les gens est de plus en plus forte. En général, les 9 facteurs suivants expliquent l’épidémie actuelle de burn out :

  • Une charge et un rythme de travail trop élevés, notamment en raison de la réduction du personnel et du fait que les entreprises cherchent à diminuer leurs coûts et à augmenter leur rentabilité.
  • Le manque de contrôle, d’autonomie, de possibilité de prise de décision.
  • Le manque de reconnaissance.
  • Les instructions contradictoires.
  • Un manque de cohésion et de soutien social.
  • Les conflits de valeurs opposées à celles du travailleur.
  • Le manque de formation ou l’inadéquation entre la mission et les compétences. 
  • La conjoncture actuelle du marché de l’emploi : bon nombre de salariés ont peur de perdre leur travail et de se retrouver au chômage.
  • Le développement des nouvelles technologies et la possibilité de rester connecté à toute heure. De plus en plus de salariés travaillent de chez eux, dans les transports, pendant leurs congés ou même en arrêt maladie.

Évolution des modes et habitudes de vie : le point d’ancrage du burn out

Sur le plan plus personnel, il y a aussi une augmentation de la pression. Dans la plupart des couples, les 2 parents travaillent. De plus en plus nombreux sont les parents épuisés qui sont seuls et doivent tout assumer. Il y a un déséquilibre entre la masse de choses à faire et les ressources à disposition. 

Tout va de plus en plus vite, avec une grande pression de la réussite. Les parents veulent le mieux pour leurs enfants. Ils courent partout et tout le temps. En outre, l’hyper connectivité entraîne une surcharge mentale et un manque de repos.

À cela s’ajoute la perte de sens. De plus en plus de personnes ne voient plus le sens de ce qu’elles font au niveau professionnel, ou se trouvent en porte à faux avec les valeurs de l’entreprise dans laquelle elles travaillent. 

De plus, beaucoup de médecins qui travaillent en milieu hospitalier subissent la pression de la rentabilité et se plaignent de ne plus pouvoir faire le métier qu’ils aiment et ont choisi, à savoir de s’occuper des gens et de les soigner. Ces médecins ont trop de patients à voir en peu de temps, ils sont écrasés par les tâches administratives toujours plus nombreuses. 

Fondamentalement, l’être humain se sent de moins en moins aligné avec la façon de vivre actuelle, une vie sous tension, déconnectée de la nature et de soi, souvent aussi déconnectée des autres en raison du manque de temps au sein d’une société de surconsommation qui abîme notre planète. 

Les générations précédentes vivaient plus lentement sans les réseaux sociaux qui, en réalité, sont virtuels. À cette époque, les gens se créaient des occasions de rencontres vraies et authentiques. Il y avait plus de solidarité, plus d’échanges.

Comment guérir du burn out ?

Face à la présence de symptômes du burn out, il faut impérativement consulter un médecin en première intention. En effet, le burnout nécessite un diagnostic médical. C’est vraiment important. S’il s’avère que la personne présente un burn out, il faut prendre cela très au sérieux et être correctement soigné et accompagné à différents niveaux. 

D’autre part, il faut s’assurer qu’il n’y a pas d’autres pathologies associées au burn out, à soigner. Une fois que le burn out est diagnostiqué, la première chose à faire dans un second temps est de se reposer. D’où la nécessité d’un arrêt médical. 

Bien sûr, il est possible d’être mis en pause professionnelle si on est salarié. C’est plus difficile pour les indépendants, et encore plus compliqué d’appuyer sur le bouton “pause” quand on est parent. Ce qui est impératif alors, c’est de réduire au maximum les activités pour augmenter les moments de repos. 

L’idéal est de mettre en place une aide afin de soulager la personne en burn out, et lui donner du temps pour elle. C’est indispensable à la guérison. Il ne s’agit pas à ce stade de retrouver un équilibre. Il faut fondamentalement inverser le rapport activité-repos.

Au Centre Psyché, l’équipe offre une assistance pluridisciplinaire

L’objectif de l’équipe du Centre Psyché est d’accompagner les personnes dans la traversée du burn out et d’offrir, sous la forme de séances individuelles et d’activités de groupe, l’aide nécessaire à la récupération et à sa reconstruction, à tous les niveaux. 

Lorsque le corps est à bout de force, il faut lui redonner du carburant : des protéines, des vitamines. Parfois, l’organisme est à ce point épuisé qu’il n’arrive plus à métaboliser les nutriments. Un apport de vitamines et de minéraux sous la forme de compléments alimentaires est alors nécessaire. 

C’est pourquoi 2 nutrithérapeutes offrent leurs services pour mettre en place de meilleures habitudes alimentaires et déterminer les besoins en termes de compléments. Lorsque la personne récupère un peu d’énergie, elle peut passer à une phase où il est essentiel qu’elle prenne soin d’elle et qu’elle se connecte de nouveau à elle-même. 

Guérir du burn out : l’accompagnement du Centre Psyché en faveur du mieux-être

Souvent, les personnes qui arrivent au burn out oublient qu’elles ont un corps. Elles ne prennent pas le temps de se promener, de se connecter avec la nature. Pourtant, c’est indispensable. Voici pourquoi les médecins et thérapeutes recommandent durant cette période de se faire du bien physiquement. 

Dans la mesure du possible, il est conseillé de s’offrir des massages, de se promener beaucoup, de prendre du temps pour soi, de méditer. Au Centre Psyché, de nombreuses activités proposées ont pour objectif de favoriser cette reconnexion à soi et à son corps : 

  • Kinésiologie, 
  • Massage thérapeutique, 
  • Microkiné, 
  • Ateliers d’art-thérapie, 
  • Biodanza, 
  • Reconnexion à son corps par le mouvement, 
  • Méditation guidée et pleine conscience, 
  • Massages, 
  • Groupes de parole et de soutien,…

Sortir du burn out : les actions essentielles qui mènent vers la guérison

Pour sortir du burn out durablement, il est essentiel d’entreprendre un travail sur soi pour comprendre ce qui a conduit au burn out. Dans ce cadre, il y a souvent un mode de fonctionnement profondément ancré depuis l’enfance et inconscient à inverser. 

Cet état d’esprit qui pousse au perfectionnisme fait qu’on n’arrive pas à dire non, à mettre des limites, à prendre soin de soi, à se donner autant d’importance qu’on en accorde aux autres. De même, il peut aussi y avoir des conflits de valeurs, des déséquilibres. 

Soigner le burn out : se faire accompagner afin de mieux avancer

Pour guérir du burn out de manière durable, il est important de comprendre ce qui a conduit au crash et d’installer des changements, afin de pouvoir récupérer et ensuite éviter de retomber. L’accompagnement d’un psychothérapeute ou des séances d’hypnose sont indiqués pour faire ce travail nécessaire pour avancer sur le chemin de la guérison

Ce n’est qu’ensuite qu’il devient possible d’envisager d’augmenter de nouveau le rythme et de reprendre le cours de sa vie professionnelle, ou de mettre autre chose en place. À partir d’ici, en prévention ou en préparation de la reprise du travail, le rôle d’un.e coach prend tout son sens.

Accepter le burn out : une phase très difficile

Accepter ce que l’on vit, là où on est. Accepter que le passé n’est plus et qu’on ne connaît pas encore l’avenir. Accepter la rupture identitaire. Il y a un deuil à faire, et l’acceptation en est une étape essentielle. Passé cette étape primordiale, il est alors possible d’installer des changements. 

Le déni de la personne en regard de son état est fréquemment le premier obstacle à lever pour aller vers un mieux-être. C’est à tout ce cheminement que les thérapeutes (psychothérapie, hypnothérapie) et les coachs du Centre Psyché accompagnent les personnes en phase de stress à titre de prévention, de burn out ou encore de transition de vie.

Au Centre Psyché, tout démarre avec un entretien d’écoute et d’orientation

Conscients du désarroi et de l’épuisement des personnes qui se trouvent confrontées au burn out ou en passe de l’être, nous les accueillons en un premier entretien qualifié d’entretien d’écoute et d’orientation. Un membre de l’équipe expérimenté les écoute avec bienveillance, leur explique ce qui leur arrive et les guide vers l’aide la plus utile en fonction de leur situation personnelle. 

Dès ce moment, un soulagement s’installe, celui d’être compris et pris en charge. Et de ne plus être seul.e pour chercher de l’aide et des solutions. Outre son équipe, le Centre Psyché dispose également d’un réseau de professionnels de qualité dans de nombreux domaines utiles. 

Bien sûr, il n’est pas requis d’être en burn out pour franchir la porte du Centre Psyché. Ici encore, mieux vaut prévenir que guérir. Il est préférable de chercher de l’aide dès que les symptômes du stress apparaissent, sans attendre l’aggravation de la situation. 

Si vous êtes confrontés à une phase de questionnement ou de transition dans votre vie, vous trouverez aussi auprès de l’équipe du Centre Psyché l’aide bienveillante et professionnelle qui permet d’avancer sur votre chemin de vie.

Par Pascale Debliquy, experte pour la prise en charge du burn out, hypnothérapeute et cofondatrice du Centre Psyché.